Adrian Burke
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Anthropologie, Université de Montréal
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Anthropologie, Université de Montréal
Adrian L. Burke est archéologue et professeur au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Il est spécialiste de l’archéologie et de l’histoire autochtone pré-contact du Nord-Est de l’Amérique du Nord. Ses recherches portent sur les outils en pierre ainsi que les objets de parure, et en particulier sur l’exploitation des matières premières lithiques dans le passé (carrières, circulation et échange). Il dirige un laboratoire de caractérisation physicochimique des matériaux archéologiques. Son travail de terrain comme archéologue se déroule surtout au Canada et aux États-Unis, mais il a participé à des projets en Irlande, au Mexique et au Portugal. Depuis 2014 il s’intéresse à la formation d’Autochtones en archéologie et a participé à des projets collaboratifs avec diverses communautés autochtones.
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Claude Chapdelaine
Membre régulier
Anthropologie, Université de Montréal
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Anthropologie, Université de Montréal
Claude Chapdelaine est professeur émérite depuis 2016, après 40 ans de service au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur la préhistoire du Québec et plus particulièrement les Iroquoiens et la période paléoindienne. Il a mené des études régionales sur les Iroquoiens au cap Tourmente, dans Brome-Missisquoi et dans la région de Saint-Anicet (2010 à 2017). Lorsqu'il est devenu directeur de l’École de fouilles de son institution, il s’est intéressé au Méganticois de 2002 à 2009 et la découverte des premières pointes à cannelure au site Cliche-Rancourt a engendré des études soutenues sur le Paléoindien ancien. Ces travaux se poursuivront en Estrie sur les sites de Brompton et d’East Angus pour étoffer le Paléoindien récent en collaboration avec le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke.
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Gaëlle Dieulefet
Membre collaborateur
Histoire de l'art et archéologie, Nantes Université
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Histoire de l'art et archéologie, Nantes Université
Gaëlle Dieulefet est Maître de conférences-HDR en archéologie moderne et contemporaine au Département d’Histoire de l’art et d’Archéologie de Nantes Université et au Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (UMR CNRS 6566). Ses travaux relèvent du champ de l’archéologie maritime et s’articulent autour de trois orientations analytiques : la navigation, la culture matérielle et le paysage culturel maritime. Elle s’intéresse aussi à l’architecture navale et aux espaces de redistributions (port et mouillage) par le biais, en autre, d’analyses géoarchéologiques, océanographiques et céramologiques pour mesurer l’impact des interactions maritimes, tant dans la diffusion de produits que dans la transformation du paysage et des pratiques culturelles chez les équipages et les sociétés littorales.
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Christian Gates St-Pierre
Directeur - Membre régulier
Anthropologie, Université de Montréal
Directeur - Membre régulier
Anthropologie, Université de Montréal
Christian Gates St-Pierre est professeur d’archéologie au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Ses travaux portent principalement sur l’archéologie des populations iroquoiennes précoloniales, en particulier leurs économies de subsistance et leurs technologies, par le biais d’analyses céramiques, zooarchéologiques et tracéologiques, notamment. Il s’intéresse aussi aux questions éthiques, à la décolonisation de la recherche et à la protection du patrimoine archéologique. Directeur de l’École de fouilles de son département, il dirige également le Projet Tiohtià:ke, qui vise à documenter l’histoire autochtone de Montréal, en collaboration avec le Conseil mohawk de Kahnawà:ke et le Musée Pointe-à-Callière.
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Jean-François Hélie
Membre collaborateur
Laboratoire Géotop, Université du Québec à Montréal (UQAM)
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Laboratoire Géotop, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Jean-François Hélie est professeur associé au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l’Université du Québec à Montréal et professionnel de recherche en charge du Laboratoire d’analyse des isotopes stables légers traditionnels du centre de recherche sur la dynamique du système Terre (Geotop). Ses travaux en archéologie portent principalement sur les diètes et migrations des peuples anciens, mais il s’intéresse aussi à l’hydrologie, l’hydrogéologie, la paléo-océanographie, paléoclimatologie, la détection de fraudes agro-alimentaires et au cycle du carbone en général (GES, hydrothermalisme, etc.). Il est spécialiste de la mesure de la composition en isotopes stables de l’hydrogène, du carbone de l’azote et de l’oxygène sous différentes formes et s’intéresse à sa métrologie.
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Brad Loewen
Membre régulier
Anthropologie, Université de Montréal
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Anthropologie, Université de Montréal
Brad Loewen est professeur d’archéologie historique et maritime au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Ses recherches en cours s’intéressent à la région montréalaise dans la longue durée archéologique, ainsi qu'au fleuve et au golfe du Saint-Laurent avec un intérêt particulier pour les épaves et les rapports sociaux qui se tissent en milieu maritime depuis le XVIe siècle. Il dirige les projets Anse-aux-Batteaux, Les pots et les perles, et Basques et Autochtones dans le golfe du Saint-Laurent. Les projets de ses étudiant.es de 2e et 3e cycle portent sur divers aspects de la culture matérielle, du matériau-bois et du milieu boisé, des paysages fluviomaritimes, et des rapports euro-autochtones en milieu maritime.
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Catherine Losier
Membre collaborateur
Archaeology, Memorial Univeristy
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Archaeology, Memorial Univeristy
Catherine Losier est professeure agrégée au Département d’archéologie de Memorial University, Terre-Neuve et Labrador. Elle mène des recherches sur les territoires français de l'Atlantique Nord, des Caraïbes et de l'Atlantique Sud, en mettant l'accent sur la culture matérielle, la pluralité de l'expérience coloniale française, la mobilité et les réseaux commerciaux. Elle conceptualise le monde atlantique comme un territoire interconnecté dans lequel des colonies marginales, telles que la Guyane française et Saint-Pierre et Miquelon, jouaient un rôle important. Ses recherches remettent en question les interprétations historiques traditionnelles enracinées dans l’analyse de la gouvernance et des réseaux émanant d’Europe pour mieux comprendre l’importance du commerce intercolonial qui a mené à la circulation des productions américaines, telle la morue, dans le monde Atlantique.
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Emmanuel Milot
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Chimie, biochimie et physique, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
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Chimie, biochimie et physique, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Emmanuel Milot est généticien des populations et professeur agrégé au département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR. Son doctorat portait sur la dynamique migratoire et génétique chez l’Albatros hurleur. De l’étude des oiseaux marins, il passe ensuite à celle de l’évolution biologique des humains de l’époque contemporaine. Si le saut peut surprendre, il faut savoir que le cycle vital des albatros présente d’importantes similarités avec celui d’Homo sapiens : grande longévité (>60 ans), faible taux reproducteur (~0,3 oisillon à terme/an), trajectoire de sénescence à l’avenant et autres. D’autre part, chez les albatros, un modeste changement dans la survie ou la fécondité des adultes peut bouleverser la démographie, voire braquer la sélection naturelle sur d’autres « stratégies reproductives » qui favorisent mieux la transmission des gènes.
Qu’en est-il alors chez l’humain, autre espèce longévive qui a connu de grands bouleversements démographiques au cours des siècles ? C’est la question que Milot a souhaité étudier au postdoctorat, puis comme professeur. Grâce aux données historiques québécoises, il a démontré que la sélection naturelle peut faire évoluer génétiquement des traits comme la fécondité ou l’âge reproducteur en seulement ~5 générations; une évolution biologique dont l’impact sur les sociétés actuelles pourrait être tangible, notamment en santé publique et pour la démographie.
Milot a également initié des recherches en génétique forensique, s’appuyant sur son expérience antérieure dans l’analyse génétique de parenté et d’origine. Cette discipline utilise la variation génétique présente dans les populations pour effectuer des inférences sur un cas, un évènement ou un phénomène particulier, à partir des traces matérielles. Tout comme la biologie évolutive, la forensique est une science historique reposant sur des modes d’inférence (p. ex. l’abduction) s’éloignant souvent du schème galiléen classique des sciences « dures ». D’ailleurs, Milot s’intéresse aux croisements à faire entre ces domaines et les sciences humaines historiques – archéologie, histoire, démographie – pour mieux comprendre des phénomènes comme l’évolution démographique et de la santé publique, l’interprétation des traces matérielles comme témoins d’activités passées, la dynamique des phénomènes criminels, ou encore les interactions gènes-environnement pendant la transition à la modernité. C’est dans cette perspective, et par la lorgnette de la génétique, qu’il travaille au développement de l’infrastructure TRACES, pour l’analyse d’ADN de traces modernes et anciennes, et dont l’équipe compte quatre membres de l’AS2.
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Qu’en est-il alors chez l’humain, autre espèce longévive qui a connu de grands bouleversements démographiques au cours des siècles ? C’est la question que Milot a souhaité étudier au postdoctorat, puis comme professeur. Grâce aux données historiques québécoises, il a démontré que la sélection naturelle peut faire évoluer génétiquement des traits comme la fécondité ou l’âge reproducteur en seulement ~5 générations; une évolution biologique dont l’impact sur les sociétés actuelles pourrait être tangible, notamment en santé publique et pour la démographie.
Milot a également initié des recherches en génétique forensique, s’appuyant sur son expérience antérieure dans l’analyse génétique de parenté et d’origine. Cette discipline utilise la variation génétique présente dans les populations pour effectuer des inférences sur un cas, un évènement ou un phénomène particulier, à partir des traces matérielles. Tout comme la biologie évolutive, la forensique est une science historique reposant sur des modes d’inférence (p. ex. l’abduction) s’éloignant souvent du schème galiléen classique des sciences « dures ». D’ailleurs, Milot s’intéresse aux croisements à faire entre ces domaines et les sciences humaines historiques – archéologie, histoire, démographie – pour mieux comprendre des phénomènes comme l’évolution démographique et de la santé publique, l’interprétation des traces matérielles comme témoins d’activités passées, la dynamique des phénomènes criminels, ou encore les interactions gènes-environnement pendant la transition à la modernité. C’est dans cette perspective, et par la lorgnette de la génétique, qu’il travaille au développement de l’infrastructure TRACES, pour l’analyse d’ADN de traces modernes et anciennes, et dont l’équipe compte quatre membres de l’AS2.
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Jean-Christophe Ouellet
Membre collaborateur
Anthropologie, Université de Montréal
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Anthropologie, Université de Montréal
Jean-Christophe Ouellet est archéologue professionnel et chargé de cours au Département d’anthropologie à l’Université de Montréal. À titre de responsable des laboratoires d’archéologie des écoles de fouilles il gère les collections archéologiques entreposées au département. Ses activités se concentrent d’abord sur les écoles de fouilles et il appuie, à divers niveaux, les recherches des professeurs du département qui œuvrent en archéologie du Nord-est de l’Amérique du Nord. Ses champs d’intérêts se situent principalement au niveau de l’archéologie autochtone, des techniques de télédétection comme le géoradar (GPR) et de la gestion des données spatiales reliées à nos interventions archéologiques (arpentage et systèmes d’information géographique SIG). Depuis la mise sur pied du Laboratoire de photogrammétrie, l’Anthropolab3D, il agit également à titre de coordonnateur et contribue aux activités de recherche et d’enseignement qui s’y déroulent.
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Isabelle Ribot
Membre régulier
Anthropologie, Université de Montréal
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Anthropologie, Université de Montréal
Isabelle Ribot est professeure agrégée en bioanthropologie au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Depuis 2006, après un postdoctorat en Afrique du Sud, elle fait de la recherche et de l’enseignement en bioarchéologie, au sein de ce département. Son expertise bioarchéologique est plutôt généraliste et couvre divers domaines (éthique, archéologie funéraire, morphométrie, paléopathologie, paléonutrition) pour aborder diverses thématiques concernant l’étude des populations passées. Ses champs d’intérêts, initialement centrés sur l’Afrique, se sont élargis à la région du Québec pour explorer notamment la période coloniale avec diverses maitrises et doctorats (diversité biologique, migration et adaptation, interaction entre européens et autochtones, variations sanitaires).
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Claire St-Germain
Membre collaborateur
Osthéothèque de Montréal
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Osthéothèque de Montréal
Claire St-Germain est coordonnatrice des laboratoires d’ostéologie du Département d’anthropologie de l’Université de Montréal, chargée de cours et zooarchéologue professionnelle. Elle œuvre au sein de l’Ostéothèque de Montréal depuis de nombreuses années et enseigne la zooarchéologie au Département d’anthropologie. Son expertise zooarchéologique couvre le Nord-Est américain, le Subarctique et l’Arctique et elle s’intéresse aux faunes provenant de sites des périodes précoloniales et coloniales. Ses champs d’intérêt concernent principalement les stratégies de subsistance et l’alimentation carnée des populations humaines du passé, notamment celles des colons européens de la Nouvelle-France, qui font l’objet de ses recherches doctorales.
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Julie Talbot
Membre régulier
Géographie, Université de Montréal
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Géographie, Université de Montréal
Julie Talbot est directrice et professeure agrégée au Département de géographie de l’Université de Montréal, où elle se spécialise dans l’étude des impacts des activités humaines sur les écosystèmes naturels, en particulier les milieux humides. Elle dirige le Laboratoire de biogéographie de l’Université de Montréal où elle réalise entre autres des projets de recherche utilisant différents proxies permettant de reconstituer les environnements passés à partir de séquences sédimentaires provenant de milieux humides et lacustres, et ce à différentes échelles temporelles.
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Université de Montréal, 3150 Rue Jean-Brillant, Montréal, QC H3T 1N8
© 2023 Équipe de recherche AS2.
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